Lors d'un forage du métro londonien, une cavité est découverte : elle renfermait un cracheur de feu. L'invasion commence, l'humanité subit et le monde va devoir vivre avec eux.
Le règne du feu s'avère être une série B, dans le fond, mais haut de gamme, bourrée de petites
idées qui renforcent son capital sympathie : l'histoire des dragons mise au goût du jour et sous un nouvel angle,
certains dialogues taillés dans la roche, un fabuleux et intelligent clin d'oeil par-ci (L'empire contre-attaque ou comment démontrer l'essence même de Star wars en une seule scène),
un substitut de religion tout à fait crédible, de faux airs de "Moby Dick" et de très bons acteurs qui vont au-delà
de leur transformation physique. L'idée de départ est
bougrement excitante et elle a déjà fait ses preuves dans de nombreux films ou série (des survivants
qui tentent de survivre face à une menace permanente) mais ce sont les variantes qui la rendent attractive, le mélange
des genres (la description d'un monde post-apocalyptique comme on en voyait
dans les 80's, les films de monstres et l'action movie) avec en prime des séquences toujours aussi impressionnantes (la chasse aux dragons dans les nuages).
Bowman en fait
un film supérieur à la moyenne, il prouve qu'il est un excellent
artisan capable de traiter des thèmes comme la survie, la
culpabilité, la paternité manquée ou la collaboration dans un pur spectacle hollywoodien.
N'oublions pas ces FX époustouflants et parfaitement intégrés,
jamais en surnombre. Très fréquentable.
Et puis une confrontation Bale / McConaughey ça ne peut tout simplement pas se refuser.
NOTE : 13-14 / 20