Tod and Copper.
Disney ressort ses classiques : le petit orphelin animalier qui va découvrir le monde, l'amitié par-delà les rôles et postures sociales et... la vie à la ferme. Sur un petit air dramatique.
Une histoire vraiment toute simple de bestioles avec
ses gags légers, basés sur une recherche visuelle délicate, du bel ouvrage, autant dans l'animation que les backgrounds. De l'horlogerie poussée par une musique rassembleuse,
un thème moral disneyien... qui vire clairement au "l'éducation ou la mort".
C'est jovial, ça bouge bien,
c'est drôle, avec ça et là de faux airs de Tex Avery, bref, de quoi passer un bon moment sur un petit air
de tolérance et de bons sentiments symptomatiques. Mais le scénario n'en demeure pas moins léger, presque décousu, oscillant entre le running gag de la
chasse à la chenille, aussi cartoonesque que délirant, et le parcours,
plus classique, plus fade, de 2 amis, avec leurs hauts et leurs bas, leurs joies et leurs drame, rattrapés qu'ils sont par la dure réalité...
et son histoire d'amour surannée.
J'ai trouvé que ce mélange, certainement un peu maladroit,
finissait par être le moteur de notre attention, surtout que la fin est beaucoup plus remuante émotionnellement et permet
de s'y retrouver, quelque soit notre âge.
NOTE : 12 / 20